L’affaire de l'ex-chef de la CIA en Algérie embarrasse Alger et Washington
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L’affaire de l'ex-chef de la CIA en Algérie embarrasse Alger et Washington
L’affaire de l'ex-chef de la CIA en Algérie embarrasse Alger et Washington
Le chef de la CIA à Alger, Andrew Warren, 41 ans, qui fait l'objet d'une enquête de la justice américaine après des soupçons de viol sur deux Algériennes à Alger, serait un violeur récidiviste. Selon des médias américains qui ont révélé le scandale mercredi dans la soirée, les enquêteurs ont découvert en effet dans son domicile algérois où les viols s'étaient produits des cassettes vidéo montrant l'espion en train de violer d'autres femmes en Egypte où il était en poste quelques années auparavant.
Les deux Algériennes ont été violées successivement en septembre 2007 et en février 2008, selon la presse américaine. Les deux femmes ont produits des témoignages presque identiques sur les conditions de leur viol par l'ancien responsable de la CIA à Alger. Elles auraient été droguées dans l'appartement algérois de M. Warren avec des substances mélangées à des boissons alcoolisées.
Les enquêteurs américains ont en effet trouvé dans le domicile algérois de l'ex-chef de l'antenne de la CIA à Alger des comprimés qui ont probablement servi à droguer les deux victimes algériennes. Rien n'a filtré encore sur l'endroit où les deux Algériennes ont porté plainte contre leur violeur. L'ambassadeur américain à Alger, David Pearce, a décidé de renvoyer en octobre 2008 l'agent dans son pays, après avoir reçu les plaintes de deux femmes.
Mais au-delà des détails techniques de l'enquête, cette affaire embarasse sérieusement Alger et Washington. Côté algérien, l'affaire est gérée dans la plus grande discrétion. Avant son éclatement, les Algériens ignoraient l'existence officielle d'une antenne de la CIA à Alger. Certes les deux pays entretiennent des relations étroites en matière de lutte contre le terrorisme mais les Algériens ont systématiquement démenti la présence de troupes américaines sur leur sol ou d'agents d'espionnage opérationnels, comme c'est le cas dans d'autres pays arabes. Cette affaire pourrait être exploitée par les groupes islamistes armés pour discréditer le gouvernement en l'accusant de coopérer avec l'ennemi américain.
Côté américain, cette affaire tombe mal pour Barak Obama. Le nouveau président américain tente de réhabiliter l'image de son pays dans le monde musulman et l'Algérie est un partenaire de première importance pour Washington dans la lutte contre les groupes islamistes armés. Dévoiler une affaire de mœurs en cette période n'est pas de nature à faciliter la tâche aux Américains dans le monde musulman où les critiques et la méfiance à leur égard devrait se renforcer dans les prochaines semaines.
TSA
Le chef de la CIA à Alger, Andrew Warren, 41 ans, qui fait l'objet d'une enquête de la justice américaine après des soupçons de viol sur deux Algériennes à Alger, serait un violeur récidiviste. Selon des médias américains qui ont révélé le scandale mercredi dans la soirée, les enquêteurs ont découvert en effet dans son domicile algérois où les viols s'étaient produits des cassettes vidéo montrant l'espion en train de violer d'autres femmes en Egypte où il était en poste quelques années auparavant.
Les deux Algériennes ont été violées successivement en septembre 2007 et en février 2008, selon la presse américaine. Les deux femmes ont produits des témoignages presque identiques sur les conditions de leur viol par l'ancien responsable de la CIA à Alger. Elles auraient été droguées dans l'appartement algérois de M. Warren avec des substances mélangées à des boissons alcoolisées.
Les enquêteurs américains ont en effet trouvé dans le domicile algérois de l'ex-chef de l'antenne de la CIA à Alger des comprimés qui ont probablement servi à droguer les deux victimes algériennes. Rien n'a filtré encore sur l'endroit où les deux Algériennes ont porté plainte contre leur violeur. L'ambassadeur américain à Alger, David Pearce, a décidé de renvoyer en octobre 2008 l'agent dans son pays, après avoir reçu les plaintes de deux femmes.
Mais au-delà des détails techniques de l'enquête, cette affaire embarasse sérieusement Alger et Washington. Côté algérien, l'affaire est gérée dans la plus grande discrétion. Avant son éclatement, les Algériens ignoraient l'existence officielle d'une antenne de la CIA à Alger. Certes les deux pays entretiennent des relations étroites en matière de lutte contre le terrorisme mais les Algériens ont systématiquement démenti la présence de troupes américaines sur leur sol ou d'agents d'espionnage opérationnels, comme c'est le cas dans d'autres pays arabes. Cette affaire pourrait être exploitée par les groupes islamistes armés pour discréditer le gouvernement en l'accusant de coopérer avec l'ennemi américain.
Côté américain, cette affaire tombe mal pour Barak Obama. Le nouveau président américain tente de réhabiliter l'image de son pays dans le monde musulman et l'Algérie est un partenaire de première importance pour Washington dans la lutte contre les groupes islamistes armés. Dévoiler une affaire de mœurs en cette période n'est pas de nature à faciliter la tâche aux Américains dans le monde musulman où les critiques et la méfiance à leur égard devrait se renforcer dans les prochaines semaines.
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